Très contesté en Occident, surtout depuis les assauts russes en Ukraine, le personnage nous fait peur. Les médias nous le présentent soit comme fou, soit comme fin tacticien, mais dans tous les cas comme potentiellement dangereux et susceptible d’occasionner une troisième guerre mondiale.
Peu nombreux sont ceux qui, chez nous, maîtrisent la question de ce conflit russo-ukrainien vieux déjà de huit ans, ni de celle des rapports tendus entre l’Otan et la Russie.
On sait seulement que les bobards de guerre ne viennent pas toujours du camp d’en face. Par exemple, ce fameux “Allez vous faire f… !” des soldats ukrainiens de l’île aux Serpents s’est vite révélé être une fake news, pourtant très relayée par nos grands médias et trop peu démentie après vérification.
Se laisser guider aveuglément par l’info officielle s’avère être pour le moins hasardeux. À l’image, Poutine paraît tantôt froid, tantôt glacial, tantôt énigmatique, tantôt ironique, voire taquin dans le meilleur des cas. 
On sait au moins qu’il n’est pas l’ami de Macron, ni de ce Sarko qu’il avait si bien sonné lors d’un entretien privé, à tel point qu’à la conférence de presse qui suivait, on avait cru l’homme aux talonnettes complètement ivre.
Et ces derniers points, il faut l’avouer, donnent au chef du Kremlin un côté furieusement sympathique.