On la voit à chaque présidentielle, et puis on l’oublie jusqu’à la suivante. La candidate de Lutte ouvrière ressemble beaucoup à son prédécesseur, Arlette Laguiller. Jeunes, elles sont plutôt mignonnes, puis, au fil du temps, la haine du grand capital leur a déformé le visage. Pas une once de coquetterie, perçue sans doute comme un délit de bourgeoisie. On dirait des bonnes sœurs, des bonnes sœurs de Karl Marx en l’occurrence. En ce sens, ce sont deux nonnes de grande vertu.